17 Mars 2013
Il n'y a rien de plus agaçant et frustrant de voir tous nos efforts menés à rien. Surtout quand il s'agit de montrer nos sentiments à une autre personne.
On a beau faire tous les efforts du monde, non... rien n'y fait. Et c'est comme ça.
On a beau faire de grands signes, ça ne se voit pas. On a beau crier de toutes ses forces, ça ne s'entend pas. Et on a beau frapper de toutes nos forces, se faire violence... Ça ne se sent pas... Alors que faire? Même moi je ne le sais pas...
"Le voulez-vous" est un poème que j'ai écrit quand j'étais épris de ce sentiment de frustration. On a envie de secouer la personne qu'on aime, mais quelque chose nous en empêche.
Si vous avez les clés de ce problème... Je suis preneur!!
"Le saviez-vous ?
Que c’est souvent à vous que je pense
Le deviniez-vous ?
Que nos moments sont, pour moi, des récompenses
Vous doutiez-vous ?
Que pour vous, j’aurai la patience
Le décideriez-vous ?
Un jour, mettre fin à votre silence
Le comptiez-vous ?
Le temps qui passe de vos absences
Le permettriez-vous ?
A vos sentiments, de prendre leur délivrance
Mais pourriez-vous ?
Si je vous montre mon insistance
Le sauriez-vous ?
Avec votre cœur, faire la différence
Me montreriez-vous ?
Si nous recherchions, des valeurs, leur essence
Oseriez-vous ?
M’accompagner de votre présence
Ou pensez-vous ?
De par votre cœur en perte de sens
Vous écrouleriez-vous ?
Par peur de votre insouciance
Arriveriez-vous ?
Rien que pour moi, par indulgence
Vous débarrasseriez-vous ?
Pour un inconnu, de votre méfiance
Contourneriez-vous ?
Encore, la main de la dernière chance
Choisiriez-vous ?
De marcher seul, sans plus de moments intenses
Alors, le saviez-vous ?
Que c’est votre cœur que j’aime sans prudence
Mais… et bien dite-vous
Que le mien ne restera pas indéfiniment en latence..."
Faradrim, "Le voulez-vous?", Poème n°63
On a beau ne pas s'aimer soi-même, on ne se trouve jamais assez aimé des autres.